Visite des installations de Metz et Nancy aujourd'hui
Le RL consacre une page à la visite que doivent effectuer les présidents de la FFF et de la LFP dans le cadre de la candidature de la France à l'organisation de l'Euro 2016. Absentes il y a 11 ans pour la coupe du monde 1998, les deux villes, ainsi que Strasbourg, veulent mettre tout en oeuvre pour faire partie de cet Euro.
Si, comme l'écrit Sylvain Villaume, la candidature de Metz n'allait pas de soi il y a quelques semaines encore, Nancy a pris une certaine avance en présentant son projet en 2007. Depuis, beaucoup de discrétions entourent l'aggrandissement de Marcel Picot à 35.000 places. La visite d'aujourd'hui devrait permettre d'en savoir plus, notamment en ce qui concerne le financement.
Sylvain Villaume fait ensuite un comparatif direct des deux candidatures. Aujourd'hui, il est évident que la dynamique nancéenne permet à la cité ducale de nourrir un certain optimisme par rapport à la capitale régionnale. Les projets actuellement sur la table, sans doute ceux qui seront mis en oeuvre, sont toutefois assez similaires : 35.000 places, augmentation de la capacité des sièges à prestation, etc. Ce ne seront pas les stades qui départageront les deux candidatures. Au rayon des avantages/inconvénients, la balance est serrée : Nancy bénéficie de l'appui conscient ou inconscient de Michel Platini, Saint Symphorien et la ville de Metz permettrait la mise en place d'une Fan Zone très importante de la Place de la République jusqu'au plan d'eau ; Marcel-Picot est très excentré par rapport au centre ville de Nancy, ce qui permet toutefois de disposer de capacités de parkings supérieures à l'île Saint-Symphorien très enclavée. A coup sûr le principal défaut de la candidature de Metz, mais ça, on le savait déjà.
Les deux stades respecteront les exigences du cahiers des charges de l'UEFA, que ce soit en terme de capacité d'accueil, de taille des vestiaires, de nombre de point de restauration. La candidature de Metz souffre d'un déficit au niveau des capacités de parkings. Le Républicain Lorrain le rappelle : l'UEFA exige 500 places pour les bus et au moins 5000 pour les voitures. Sans une proposition correspondante de la part des dirigeants messins, le comité de candidature ne prendra pas le risque d'embarquer Metz dans cette aventure.